dimanche 5 juin 2016

Calpurnia T1 - Jacqueline Kelly

Chronique #6 






Titre: Calpunia
Tome: Tome 1
 Auteur: Jacqueline Kelly
Pages: 495
Edition: L'Ecole des Loisirs 


Résumé: 
Calpunia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l'été, elle s'interroge sur le comportement des animaux autour d'elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les oppossums. Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d'observation tout ce qu'elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n'y prête pas de livres ? On est dans le comté de Cadwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d'être une jeune fille à l'aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?

Bienvenue à notre nouveau rendez-vous, mes petits pandas roux  !
Aujourd'hui, je vais vous parler de Calpurnia, de Jacqueline Kelly. 

Ca va parler d'une certaine Calpunia, chui sûr !
Oui, en effet.

Dans ce roman, nous sommes en 1899 et la narratrice est Calpurnia Virginia Tate, plus communément surnommée Callie V. Ou simplement Callie. Ce roman parle de certains évènements de sa vie; notamment cet été de 1899 où elle adresse enfin la parole à son grand-père, ce qui va lui faire découvrir un domaine qui va finir par la passionner: Les sciences.

Calpurnia a six frères. Harry, Sam Houston, Lamar, Travis, Jim Bowie et Sul Ross; difficile pour elle de trouver sa place. Ayant grandi avec ses frères, elle est du genre garçon manquée du haut de ses onze ans. Alors que sa mère voudrait l'éduquer de façon à ce qu'elle fasse son entrée dans la société de l'époque vers ses dix-huit ans, mais ses dispositions à faire la cuisine ou à tricoter ne sont pas exceptionnelles.

          Elle va donc commencer à parler à son grand-père, un ancien soldat gradé qui, après
avoir fondé une plantation de coton (que son fils, le père de Calpurnia, dirige
aujourd'hui), est devenu un naturaliste, s'intéressant à la nature, et à la science. Il
n'est pas du genre très bavard et reste souvent enfermé dans son laboratoire, l'ancien
quartier des esclaves qu'il a reconverti.

        Au fur et à mesure de l'histoire, on finit par s'attacher au personnage de Calpurnia,
une enfant un peu perdue, qui ne sait pas où est sa place, qui n'aime pas grand chose
concernant le monde des femmes et qui découvre la science. On s'amuse à voir que malgré
ses onze ans, quand elle fait des observations, ou qu'elle écrit dans son carnet de
recherche, qu'elle utilise des mots qu'elle ne comprend pas forcément pour son âge. Des
mots scientifiques.

        D'après moi, ce roman n'a pas de réel but, en tout les cas, c'est ce que le tome 1 me
fait penser. Quoique, pas forcément. C'est un roman frais, et attachant, que je me vois
bien lire pendant l'été, car on n'a pas besoin de beaucoup réfléchir, c'est tout mignon et
attendrissant à la fois. On a l'impression de se voir quand on était enfant et qu'on se
posait des questions sur tout en général.

C'est tout ce que tu as à dire sur ce roman ? Sérieusement ?
Non, non.

        En fait, je pense vraiment que ce sera dans le second tome que nous verrons une sorte de but à l'histoire.

Pourquoi ?
        Car nous sommes en 1899. Calpurnia ne comprend pas pourquoi une petite fille blanche ne
peut pas essayer de ramasser le coton, comme les gens noirs. Ce problème de société est encore inconnu pour elle, qui ne saisit pas la différence entre les adultes noirs, et les adultes blancs.
        Elle ne comprend pas non plus pourquoi elle ne peux pas devenir une scientifique, et
pourquoi elle sera obligée de faire son « entrée dans le monde » pour trouver un mari, ni
pourquoi elle est obligée d'apprendre à savoir tenir une maison.
        Beaucoup de questions que se pose la petite Calpurnia qui nous attendrissent encore
plus ; surtout quand elle se dit que si elle continue sur cette voie, elle décevra sa
mère, ce qu'elle refuse de faire, ce qui nous donne envie de pleurer. La pauvre !
Tellement d'incertitudes pour cette pauvre fille qui aime simplement lire et étudier la
nature. Elle voit sa vie déjà tracée sans qu'elle ne puisse y faire quoi que ce soit.

Okay je vois, la pauvre… Enfin bon, elle n'a que onze ans, peut être que plus tard elle
pourra faire ce qu'elle aime. Sinon, au niveau de la présentation du roman, il y a quelque
chose à dire ?


        Oui, en effet. À chaque début de chapitre, il y a un incipit, celui-ci parle avant tout
de sciences des espèces. Au fur et à mesure de la lecture, j'ai eu l'impression que
c'était le grand-père de Calpurnia qui écrivait ces incipits.

Tiens, d'ailleurs, et ce grand père ?
        Bah… Il me fait un peu de peine ce grand-père, on apprend qu'il essaye de faire de
l'alcool avec des noix de pécan… Malheureusement, il enchaîne ratés sur ratés. En y
regardant de plus près, on fini par se demander si Calpurnia n'est pas plus apte à la
science que son grand-père alors qu'elle n'a que onze ans.

Et pour finir, ton passage préféré ?
        Ah ! Mon passage préféré, c'est le début du chapitre 3 du livre, quand « Bon papa »,
comme l'appelle Calpurnia, lui raconte sa rencontre avec une petite chauve-souris sur le
champ de bataille, à l'époque de la guerre, et qu'il faisait en sorte d'en prendre soin,
qu'il s'était attaché à elle, mais qu'au final, il l'a laissée là-bas, pour que personne
ne la dérange. C'était adorable comme récit, j'avais vraiment envie de voir cette
chauve-souris aussi.

Et la suite ? Ce futur tome 2 ?
Je le lirai, sans aucun doute !


   

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