jeudi 19 janvier 2017

221b Baker Street - Graham Moore

Chronique #24


Titre : 221b Baker Street
Auteur : Graham Moore
Éditions : Pocket
ISBN : 978-2-266-21627-2
Pages : 511

Résumé :
« 1893. Horripilé par sa créature, Arthur Conan Doyle précipite Sherlock Holmes dans les chutes de Reichenbach. Mais si la mort de son héros le soulage, la disparition de plusieurs femmes dans les bas quartiers de Londres le tourmente.
2010. Chez les « Baker Street Irregulars », club d’amateurs du célèbre détective, c’est l’effervescence. On aurait retrouvé le journal perdu de Doyle, avec tous ses secrets. Mais il disparaît à nouveau, avec un meurtre à la clef... »

Un roman de détective. Le type de roman que je n’ai jamais lue. Des polars avec des policiers oui. Mais un avec une sorte de détective, jamais. Pourtant, j’adore Sherlock Holmes (n’ayant jamais lue de Conan Doyle), c’est un personnage qui m’attire. Il faudra que je pense à les lire !
Je n’ai pas découvert ce roman en librairie, mais chez un de mes amis, du coup je me suis mise à le lire.

Pour ce qui est de l’univers, rien de plus basique. Pas d’univers réellement fictif. Nous suivons deux histoires, qui sont liées, en parallèle. D’abord nous commençons en 1893, avec Arthur Conan Doyle, puis en 2010 avec Harold. Avec le schéma "un chapitre sur Doyle, un chapitre sur Harold". J’apprécie ce genre de schéma quand on suit plusieurs personnages, un peu comme 1Q84 de Murakami. C’est bien plus simple de comprendre de quel personnage on parle par chapitre.

Nous suivons Arthur Conan Doyle sur une assez longue période. Période qui change beaucoup. D’abord, il « tue » Sherlock Holmes, puis on lui envoie un colis piégé chez lui. Ce qui l’empresse de chercher le coupable à cause de l’incompétence de Scotland Yard. Ce qui l’amène avec son ami Bram Stoker à se retrouver à chercher un meurtrier de suffragettes. Sufragettes avec un tatouage ésotérique…

Concernant Harold, tout nouveau membre, et le plus jeune des Baker Street Irregulars, il finit par devenir détective en herbe pour retrouver l’assassin d’Alex Cale, membre éminent de ce collectif qui disait avoir retrou le journal perdu de Doyle et qui devait le présenter le soir même. Près du corps, aucun journal, et le mot « Elémentaire » écrit avec du sang sur le mur…

L’aventure que ce soit des deux côtés de l’histoire est prenante, autant historiquement qu’au niveau des retournements de situations, et Dieu seul sait (avec ceux qui ont lu le roman aussi), qu’il y en a des intéressants ! Même 30 pages avant la fin, on apprend des choses dont je ne me serais pas forcément doutée. Enfin, si, selon le lecteur car il y avait quelques petits indices parsemés par-ci par-là.

De plus à la fin du livre, l’auteur nous écrit une note, pour nous expliquer ce qui est vrai, et ce qui est de la fiction au niveau de l’époque de Conan Doyle, de ce qu’il fait dans le roman.
J’ai adorée ce livre, mais juste un petit bémol au niveau de la mort d’Alex Cale, bien que réaliste, je reste un peu sur ma fin.

Voici mes deux citations favorites du roman. L’un page 219 :
« Debout devant la gare d’Aldgate, Bram Stoker examinait l’image imprimée qu’il tenait à la main. C’était celle d’un corbeau à trois têtes dessiné à l’encre noire sur du papier d’un blanc immaculé. Les trois becs du volatile étaient tendus et légèrement entrouverts comme si chacun s’apprêtait à dévorer une proie succulente. Les yeux étaient des points qui laissaient apparaître le papier blanc. Les ailes semblaient avoir été dessinées d’un seul trait de pinceau ou coup de couteau. C’était une image menaçante. Belliqueuse. Destructrice. »

Et l’autre, fin de la page 224, début de la page 225 :
« On entendait le tintement des pintes et le grincement des bottes sur le parquet imbibé de bière. C’était un vacarme mélodieux, une chanson martelée chaque après-midi par la populace ivre sur du verre sale et du bois vermoulu. »

Pour ce roman sur Arthur Conan Doyle et sur sa vie, je donne la note de 13/20.



1 commentaire:

Stéphanie a dit…

ho c'est un livre qui me tenterai bien. Merci